Clara Ramirez Katz 2v4o6u
Le sujet se révèle de façon épurée, porté par une tension entre ombre et lumière, vide et plein, tel un jeu de signes qui se dévoile progressivement pour construire une atmosphère.
Toutes les œuvres de Clara Ramirez Katz h2k4g
L'été • 54 œuvres 68715
Voir tout
Depuis un an, je développe une série de peintures autour de l’été, non pas comme une simple saison, [...]
Depuis un an, je développe une série de peintures autour de l’été, non pas comme une simple saison, mais comme un espace sensible et mental. L’été est pour moi un moment suspendu, baigné de lumière, de chaleur et de souvenirs flous, où les perceptions se dilatent et où le temps semble se ralentir.
Chaque toile de cette série est réalisée à l’huile sur toile de lin brut, un que j’ai choisi pour sa texture organique et sa résonance avec les matières de l’été, sable, peau, textile, soleil. Le lin brut laisse parfois transparaître sa trame, comme une mémoire visible sous la peinture, et dialogue avec les vides, les transparences ou les superpositions de couches.
À travers cette série, j’explore des paysages intimes, des fragments de scènes, des atmosphères saturées. La couleur joue un rôle central : elle évoque à la fois la douceur d’un soleil écrasant, la fraîcheur d’une ombre, ou la vibration d’un air gorgé de chaleur. Les formats varient, mais tous cherchent à capter une sensation plutôt qu’un récit.
Il ne s’agit pas de représenter l’été tel qu’il est, mais tel qu’on le ressent, tel qu’il nous revient, parfois déformé, amplifié, ou effacé par la mémoire. Cette série est une tentative de fixer l’éphémère, de peindre la lumière comme on attrape un souvenir.
Chaque toile de cette série est réalisée à l’huile sur toile de lin brut, un que j’ai choisi pour sa texture organique et sa résonance avec les matières de l’été, sable, peau, textile, soleil. Le lin brut laisse parfois transparaître sa trame, comme une mémoire visible sous la peinture, et dialogue avec les vides, les transparences ou les superpositions de couches.
À travers cette série, j’explore des paysages intimes, des fragments de scènes, des atmosphères saturées. La couleur joue un rôle central : elle évoque à la fois la douceur d’un soleil écrasant, la fraîcheur d’une ombre, ou la vibration d’un air gorgé de chaleur. Les formats varient, mais tous cherchent à capter une sensation plutôt qu’un récit.
Il ne s’agit pas de représenter l’été tel qu’il est, mais tel qu’on le ressent, tel qu’il nous revient, parfois déformé, amplifié, ou effacé par la mémoire. Cette série est une tentative de fixer l’éphémère, de peindre la lumière comme on attrape un souvenir.
Nouveaux Territoires • 7 œuvres 4t6e1n
Voir tout
La série des Nouveaux Territoires est née dans les paysages arides de la Grèce, qui ont provoqué une [...]
La série des Nouveaux Territoires est née dans les paysages arides de la Grèce, qui ont provoqué une forte impression chez l'artiste. Dans cette série de peintures, Ramirez Katz dépouille sa composition au maximum, impliquant une fois de plus le lin brut de la toile dans le résultat pictural de l'œuvre. La toile confère une nouvelle matérialité à la peinture, les aplats de couleurs contrastant fortement avec la texture du lin. La couleur est délibérée, ce sont les pigments que l'artiste prépare afin d'obtenir des tonalités précises qui traduisent sa réflexion et déterminent les tons de l'œuvre.
Reflets • 15 œuvres 4m4146
Voir tout
Reflets (2020) La série Reflets est une vision fragmentée et abstraite du sous-bois, exubérant et humide, [...]
Reflets (2020)
La série Reflets est une vision fragmentée et abstraite du sous-bois, exubérant et humide, où la présence terrestre est aussi importante que la présence lacustre. Ainsi, les reflets sont également liés à la représentation de l'eau, que Ramirez Katz a matérialisée dans d'autres séries, par des aplats de couleurs tantôt calmes, tantôt torrentielles. Les formes se recouvrent les unes les autres, la couleur est maîtrisée, la peinture circule et se déplace. Souvent composée de formats diptyques pour rehausser et étendre les compositions, cette série de peintures est à la fois expansive et plastique, les masses sont gorgées de couleurs. De nature très graphique, cette série démontre le savoir-faire de l'artiste lorsqu'il s'agit de développer sa palette chromatique. La couleur vibre et reconstitue un éclatement de la nature. La palette est arbitraire, mais non fortuite, car comme dans l’ensemble de son travail, elle se plie aux sensations et à l’équilibre que l’artiste cherche entre lumière et volume.
Juan Ignacio Luque
Mai 2023
La série Reflets est une vision fragmentée et abstraite du sous-bois, exubérant et humide, où la présence terrestre est aussi importante que la présence lacustre. Ainsi, les reflets sont également liés à la représentation de l'eau, que Ramirez Katz a matérialisée dans d'autres séries, par des aplats de couleurs tantôt calmes, tantôt torrentielles. Les formes se recouvrent les unes les autres, la couleur est maîtrisée, la peinture circule et se déplace. Souvent composée de formats diptyques pour rehausser et étendre les compositions, cette série de peintures est à la fois expansive et plastique, les masses sont gorgées de couleurs. De nature très graphique, cette série démontre le savoir-faire de l'artiste lorsqu'il s'agit de développer sa palette chromatique. La couleur vibre et reconstitue un éclatement de la nature. La palette est arbitraire, mais non fortuite, car comme dans l’ensemble de son travail, elle se plie aux sensations et à l’équilibre que l’artiste cherche entre lumière et volume.
Juan Ignacio Luque
Mai 2023
Sous-bois • 11 œuvres 61721z
Voir toutLes Baigneurs • 3 œuvres 1c5c6m
Voir tout
Dans le prolongement logique de la série précédente, celle des baigneurs évoque un thème cher à l'histoire [...]
Dans le prolongement logique de la série précédente, celle des baigneurs évoque un
thème cher à l'histoire de l'art occidental, celui de la baignade en plein air. Les
silhouettes sont ici parées de rayures, remémorant les baigneurs du début du
vingtième siècle. Des scènes de plage qui renvoient à l’incontournable "smoking
marin", le pull-over rayé. Avec les rayures qui sont aussi une manière de densifier
l'oeuvre, par la hachure, le rythme et le contraste, Ramirez Katz joue avec ces
références auxquelles elle se confronte dans d'autres séries.
thème cher à l'histoire de l'art occidental, celui de la baignade en plein air. Les
silhouettes sont ici parées de rayures, remémorant les baigneurs du début du
vingtième siècle. Des scènes de plage qui renvoient à l’incontournable "smoking
marin", le pull-over rayé. Avec les rayures qui sont aussi une manière de densifier
l'oeuvre, par la hachure, le rythme et le contraste, Ramirez Katz joue avec ces
références auxquelles elle se confronte dans d'autres séries.
Portraits 2021 - 2023 • 73 œuvres 6d6m59
Voir tout
Pendant la deuxième période du confinement, j'ai initié une série autour du thème du portrait dont le [...]
Pendant la deuxième période du confinement, j'ai initié une série autour du thème du portrait dont le point de départ a été de représenter mes amis proches et ma famille. Le résultat est une série d’œuvres de petits et moyens formats, des huiles sur toile de lin brut semblables dans ce sens à mes séries précédentes. Je procède à partir d'une photo du modèle que je prends moi-même.
Comme dans mes séries précédentes, notamment celles des Nouveaux territoires ou des Reflets, j'engage pleinement le en lin. Il sert à donner du relief et de la tonicité au visage. L'autre point de départ de ce travail est la redécouverte des portraits du Fayoum (Ier au IVe siècle, entre l'Égypte romaine et le règne de l'empereur Tibère).
Comme dans mes séries précédentes, notamment celles des Nouveaux territoires ou des Reflets, j'engage pleinement le en lin. Il sert à donner du relief et de la tonicité au visage. L'autre point de départ de ce travail est la redécouverte des portraits du Fayoum (Ier au IVe siècle, entre l'Égypte romaine et le règne de l'empereur Tibère).
Paysage minéral • 9 œuvres 4d6t6h
Voir tout
Clara Ramirez Katz fonde sa réflexion sur la tradition picturale chinoise du Shan shui, la représentation [...]
Clara Ramirez Katz fonde sa réflexion sur la tradition picturale chinoise du Shan shui, la représentation de paysages considérés comme sacrés en Chine, tels que les montagnes, qui sont en fait, dans la plupart des cultures, des lieux prééminents de culte spirituel. Elle dessine les crevasses de la roche donnant ainsi à la pierre son caractère minéral. Elle apporte des "rides" à la pierre comme pour affirmer qu'elle a résisté à l'épreuve du temps, immobile et pourtant stratifiée et érodée par le age de ce dernier. Le lin de la toile participe comme valeur et fait ressortir les aplats de couleurs, c’est du ciel et de l’eau qui se fondent pour attirer l’œil à la pierre et à son écriture. Comme dans le Shan shui, le blanc est aussi un chemin, un méandre qui guide le regard vers l'intérieur du tableau.
Paysage projetés • 7 œuvres 673m47
Voir tout
Dans la série des Paysages projetés, je poursuit mon travail entamé avec la série des Blancs, mais elle [...]
Dans la série des Paysages projetés, je poursuit mon travail entamé avec la série des Blancs, mais elle y incorpore de la couleur. Elle efface les " rides " des pierres, les aspérités du minéral en ne gardant que les ombres de la roche que je traduit en un aplat noir. j' accorde ainsi plus d'espace à la réserve de la toile de lin qui devient de plus en plus précieuse.
Intriguée par l’intensité de la couleur des peintures de Serge Poliakoff, je commence à préparer mes propres tonalités avec des pigments et je redécouvre la puissance de la couleur pure. je l’utilise ainsi comme un véhicule qui me conduit vers une plus grande abstraction. Une verticalité dans le format s’impose pour ces pièces très graphiques. Le sujet devient la roche confrontée à des coulées d’eau, cascades, ou cours d’eau. L'aplat blanc est remplacé par un aplat coloré qui ruisselle sur la toile. Le contraste entre l'aplat noir, la couleur et la réserve de lin prépare le sillon des prochaines séries dans lesquelles ces trois éléments cohabitent et convergent dans une unité de formes.
Intriguée par l’intensité de la couleur des peintures de Serge Poliakoff, je commence à préparer mes propres tonalités avec des pigments et je redécouvre la puissance de la couleur pure. je l’utilise ainsi comme un véhicule qui me conduit vers une plus grande abstraction. Une verticalité dans le format s’impose pour ces pièces très graphiques. Le sujet devient la roche confrontée à des coulées d’eau, cascades, ou cours d’eau. L'aplat blanc est remplacé par un aplat coloré qui ruisselle sur la toile. Le contraste entre l'aplat noir, la couleur et la réserve de lin prépare le sillon des prochaines séries dans lesquelles ces trois éléments cohabitent et convergent dans une unité de formes.
Percée de lumiere • 5 œuvres t4r23
Voir tout
Le goût pour les tissus accompagne également mon travail depuis ses années d'études à Esmod et son premier [...]
Le goût pour les tissus accompagne également mon travail depuis ses années d'études à Esmod et son premier avec le textile. C'est le cas dans cette série intitulée Percées de lumière où j'utilise de la popeline de coton, sur laquelle je peint une "écriture" à l'acrylique, en réservant les percées de lumière avec des aplats de couleur. Comme pour les Nymphes, elle cherche à révéler la lumière qui se dégage de la peinture et du tissu. L'irrégularité des lignes tracées à main levée crée un rythme et organise la composition.
Du côté de la mémoire • 9 œuvres 275b5d
Voir tout
Le corps humain est traduit ici avec une écriture abstraite qui parcourt les silhouettes comme un souvenir [...]
Le corps humain est traduit ici avec une écriture abstraite qui parcourt les silhouettes comme un souvenir lointain. Travaillé, gratté telle une gravure. la figure perdure par sédimentation Cela raconte un souvenir heureux gravé à jamais dans la mémoire.
Le mécanisme de la mémoire omet toujours quelque chose de ce que l'on croyait avoir vu ou ressenti comme un tout par le é mais qui dans le présent demeure comme une étrange persistance vibratoire.
Le mécanisme de la mémoire omet toujours quelque chose de ce que l'on croyait avoir vu ou ressenti comme un tout par le é mais qui dans le présent demeure comme une étrange persistance vibratoire.
Vendu par galerie couteron • 20 œuvres 486x27
Voir toutŒuvres Vendues • 30 œuvres 685z
Loading...