Impressions "Fine-art" sur papier
Il s'agit d'un processus d'impression sur papier d'art utilisant des encres pigmentaires de très haute qualité et imprimé en très haute définition. Son niveau de conservation est exceptionnel (plus de 100 ans), sa qualité, sa profondeur et sa richesse de nuances déent celles de l'impression photo classique sur papier argentique.

Finition brilliante
Outre son épaisseur exceptionnelle, le papier fibre est composé d'une base d'alpha-cellulose sans acide et il est recouvert de sulfate de baryum, et d'une couche microporeuse améliorant l'absorption des pigments lors de l'impression. Arborant une couleur blanc pur, ne jaunissant pas à la lumière, ce papier est spécialement conçu pour être durable dans le temps. Il est utilisé par les principaux musées du monde entier car il offre une excellente résolution et un rendu de couleurs profondes et denses.
Impression d'art "Fine Art" - Finition brillante sur papier à base de fibres 325 g.

Nos impressions et reproductions haut de gamme
ArtMajeur n'utilise que des papiers naturels au pH neutre, résistants et de haute qualité, sélectionnés par des papetiers de renom!
Une attention constante est portée par notre maître imprimeur, que ce soit en terme de contrôle des couleurs ou de respect de la chaîne graphique. Notre exigence de qualité élevée est un atout majeur pour les tirages d'art encadrés ArtMajeur.
Pour les artistes! Vous aidez les artistes à vivre de leur travail. Leurs royalties leur sont reversées chaque fois que vous achetez leurs impressions.
A propos de nos impressions- Giclée / Impression numérique
- Dimensions Plusieurs tailles disponibles
- Plusieurs s disponibles (Papier d'art, Impression sur métal, Impression sur toile)
- Encadrement Encadrement disponible (Caisse américaine + sous verre, Cadre + sous verre acrylique)
- État de l'œuvre L'œuvre est en parfait état
- Catégories Urbain
Jean-Michel Ratron, photographe, par Eric Girard-Miclet.
Murs-Vivants, Waste in the Dark, Wax Nights, Vanités, Solitudes, les titres des séries photographiques de Jean-Michel Ratron donnent déjà le ton. Depuis des années en effet, au gré de ses errances citadines ou de ses voyages, il scrute les à-côtés de notre environnement (les poubelles, l’érosion des choses et des images, parfois les ruines), mais également les êtres abandonnés à leur destin (migrants, SDF ou plus simplement agers du RER). Il ressort de ces photos une immense solitude, solitude empreinte de silence et d’anonymat, mais sans lourdeur ni pathos superflu, disons comme un constat à juste distance, un témoignage pudique : « voilà comment nous vivons aujourd’hui ».
Et nous vivons recroquevillés sur nos artefacts, nous protégeant des autres en chair et en os, comme dans ce fast-food désert, cet homme et cette femme, chacun à leur table, les yeux rivés sur leur portable : propagation numérique de notre solitude…
Seuls et cernés par nos spectres. Il y a chez Jean-Michel Ratron un attrait certain pour les simulacres humains, qu’il traque la nuit, royaume des esprits. Pendant que, sculptés par les ombres du noir et blanc, les profils livides des mannequins de vitrines semblent nous interroger de leurs yeux morts, à contrario, sur les murs, des affiches en lambeaux saturées de couleurs exhibent des visages tapageurs qui s’agitent tels des démons. La nuit est double, énigmatique et fébrile, comme nous.
Le jour, déambulant dans les espaces publics, rues, parcs, gares, couloirs du métro, le photographe zoome sur de fragiles instants de vie, une main posée sur une rampe, des pieds sur un banc, des visages endormis, fragments de corps en attente de visa ou de désir – à nous de compléter la scène. Mais il nous donne aussi à voir le monde qui s’impose à nous dans sa tristesse et sa brutalité : là un panneau de basket-ball hors-service planté au milieu des détritus, ailleurs, sur fond de soleil couchant, des colonnes de béton armé surmontées de ridicules perruques d’acier – temple grec post-moderne, carte postale toxique.
Mais à côté de ce que notre œil voit, que l’on choisit ou non de figer, il y a ce que l’œil électronique capte, si on le laisse faire. Dans la série Voyage immobile, Jean-Michel Ratron lâche prise pour se laisser envahir par les flux de lumière et de foule, et laisse l’objectif entrer par effraction dans le vif du réel : traces du temps, ce dixième de seconde que notre œil ne pourrait deviner, trainées de couleurs, corps floutés, déformés, comme en-suspens, déjà fantômes hantant cet univers urbain, étouffant, presque carcéral. Après notre solitude, notre disparition, avec pour unique memento la photo.
- Nationalité:
- Date de naissance : 1959
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Français
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